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Le porno, néfaste pour la santé humaine ?

Dernière mise à jour : 13 janv.


1- L'addiction au porno associé à la masturbation

Suis je addicte?

Que faire?


2- Porno : une menace pour nos enfants ?

montre une sexualité parfois violente, voire bestiale qui n'est pas la réalité. Des réflexions qui nécessitent un autre article du blog


3- Menaces pour la santé des acteurs du porno






L'addiction au porno



« Le danger réel est la dépendance"

Le porno stimule la dopamine et le corps en redemande comme toutes les drogues.

Des études ont montré une baisse de la substance grise du noyau caudé , siège de la dopamine, (réversible à l’arrêt de l’excès de porno chez l’adulte, pour les enfants, des études sont en cours) qui joue sur la mémoire, l’attention, la motivation.


Et comme tout drogué, le sentiment de honte d’être dépendant et le risque d’isolement.


Danger à quelle dose?

Il faut quand même un visionnage intense mais nous n’avons pas trouvé de statistique, puisque devant chaque drogue nous ne sommes pas égaux.





Les autres aspects néfastes du porno :


Une anxiété de la performance. Il faut savoir que certains acteurs pornos dans certaines scènes se piquent la verge pour garder leur érection.


Des complexes physiques, surtout pour les enfants, le pénis n’ayant pas atteint sa taille adulte. Et bien sûr, les "hardeurs" sont choisis pour leur taille de pénis.



Une dysfonction érectile ( baisse de l’érection) , nous n’avons trouvé aucune étude valable et aucune statistique. La baisse de l’érection semble être due plus aux perturbateurs endocriniens, avec la prise de médicament de type « viagra » chez les quadragénaires, ce qui n’existait pas il y a 30 ans.


Le désir est émoussé et le plaisir moindre d’où le besoin pour certains d’aller vers des vidéos plus hard qu’ils trouvaient rebutantes avant. Peut-être le désir est émoussé et c’est pour cela que l’on se retrouve à se stimuler sur des vidéo porno ?


L’éjaculation plus longue à venir et est-ce un problème ?

Oui, quand il faut une surstimulation avec une vitesse rapide pour éjaculer. Des femmes nous ont confié que des hommes qui s’adonnent au porno ont besoin de se « masturber » en elles et de pénétrations à grande vitesse, là aussi, avec le diminution du visionnage pornographique, cette difficulté s’estompe.



Quand il y a surdosage du porno, le cerveau enverrait de moins en moins de signaux au pénis, le câblage neuronal serait modifié mais réversible. Ouf !


La propension à la violence avec non-respect des femmes représentées dans le porno comme des objets, les hommes aussi sont également des objets sexuels.

Une étude dit que seuls les hommes avec une propension à la violence le sont sans lien net avec l’utilisation du porno.

Et une autre étude montrerait que le porno permet à l’Homme frustré du manque de sexe de se calmer par la masturbation et de ne pas passer à l’acte non consenti.


Pour la plupart des adultes,


Le porno permet une stimulation sexuelle, une excitation, de nourrir son voyeurisme, permet une masturbation vitale pour de nombreux hommes. (Voir podcast sur l’intérêt de l’éjaculation et les cancers de la prostate


Le porno se regarde en couple, et les femmes s’y mettent aussi ( les pornos féminins avec des scénarios et moins de formatage des corps) . Il reste un référent pour l'humain qui se demande comment les autres font.


En conclusion

Le visionnage du porno ne semble être un problème que si la dépendance s'installe.

Reste le problème des enfants et la santé des acteurs porno.


Solutions face à l'addiction au porno


Ce chapitre mérite un autre post du blog



Quelques articles : • La pornographie comme source d’éducation sur le sexe https://www.jsm.jsexmed.org/article/S1743-6095(17)31210-9/abstract

• Article de 2020 sur les comportements sexuels et violences dans la pornographie https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32406863/

• Méta analyse exposition des médias sexuels grand public aux attitudes sexuelles, https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S1054139X18308 012

• Consommation du porno et agressions sexuelles 2015 https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S1054139X18308 012

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